Le pitch
La veille du Festival International du
Mime de Périgueux, son directeur artistique, Axel
Blancard, est retrouvé sauvagement assassiné dans un jardin du centre-ville. Le
monde artistique est en émoi et la police piétine dans son enquête. Il n’en
fallait pas plus pour revigorer Gregorio Valmy, détective privé déprimé, en
vacances dans la capitale périgourdine au moment des faits.
Quelques discussions avec des érudits
locaux et quelques rencontres insolites suffisent
à l’enquêteur pour comprendre que cette affaire n’est pas banale. D’autant
qu’Axel Blancard n’est autre que le petit-fils d’une des figures locale de la
Résistance et frère du candidat socialiste à l’élection législative partielle
locale : il n’en faut pas d’avantage pour qu’un passé douloureux ressurgisse…
De surprises historiques en rebondissements, le privé Valmy et ses compères du
moment, le libraire Laval
Palindrome, l’anar atypique Léopold
Turlan et le Polonais de passage Wlad auront
fort à faire face à des évènements intimement liés depuis 1944 jusqu’à
aujourd’hui en plein cœur de la Dordogne.
L'extrait
« Mercredi 29 juin 1949
La DST était entrée en action. Les
mystères de l'escapade de Maurice Thorez, l'arrivée de Jacques Duclos les avait
laissés comme deux ronds de flan. La surveillance du territoire passait à la
vitesse supérieure avec l'attitude pas très catholique des deux principaux
dirigeants du Parti communiste Français.
- Ils sont localisés sans problème.
Carbona jubilait à quelques centaines de
mètres de Thorez et Duclos. Il communiquait avec Chambord par radio. Radio que
s’était procurée Lefort en quelques heures. Carbona ne l'interrogea pas sur les
modalités de sa trouvaille. Lefort était le débrouillard par excellence.
- Avec eux, outre Volkonskaïa, se trouve le chauffeur de Thorez, le Secrétaire
départemental du PCF et une dizaine d'autres personnes, dont quelques
communistes espagnols, témoin le drapeau rouge-jaune-violet arboré sur leur
véhicule.
Chambord était satisfait. Tout était
sous contrôle. Thorez et Duclos localisés, une réunion du Parti se tenait. Il
fallait être vigilant et bien surveiller les énergumènes présents. Cela dit,
point de complot, de coup d'État en vue. Thorez et Duclos ne se seraient pas
embraqués là-dedans. Mais il fallait continuer la surveillance des deux cocos
les plus célèbres de France.
Carbona et Lefort étaient d'une rare efficacité. Entre le démerdard et
l'intello, Chambord voyait là de bonnes recrues pour la DST et les missions
futures. » (p. 76)
- Avec eux, outre Volkonskaïa, se trouve le chauffeur de Thorez, le Secrétaire départemental du PCF et une dizaine d'autres personnes, dont quelques communistes espagnols, témoin le drapeau rouge-jaune-violet arboré sur leur véhicule.
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